Le Baccalauréat du latin bachalariatus, désignant un rang de débutant d'abord dans la chevalerie, et puis dans la hiérarchie religieuse et universitaire, est semble-t-il une obligation pour passer dans les études supérieures.

Paraît que c'est Napoléon qui l'aurait mis au goût du jour. Je pourrai faire cette blague "et pourquoi il a inventé le bac? Parce qu'il était trop vieux pour le passer!" et éclater d'un rire sonore et gras. Seulement non. Ce type est une andouille (certifiée AOC). On ne rigole pas des andouilles, parce qu'on est toujours l'andouille d'un autre.
Blablabla.

Le bac ça pue.

Voila, c'est dit.

Et Waterloo, ça pue aussi.

Idem pour Trafalagar.

Mais ce qui pue encore plus, parce que oui, c'est possible, c'est l'oral d'espagnol. Alors lui, il fouette à plein nez. C'est la loose comme ils disent les jeunes. L'espagnol, c'est apprendre 11 textes plus deux documents iconographiques et se faire interroger sur un seul de ces maudits polycopiés.

"La muchacha ha desaparecido porque no es una persona sino un fantasma"...Pouah!

C'est naze.

Et le truc qui chlingue, mais alors à 15 000 km, c'est le bahut dans lequel on doit le passer ce p**** d'oral. Un bahut pourri, à Créteil. A une heure de transport "mais c'est qu'une heure arrete de te plaindre!"


Bon oui, je pourrais arreter de me plaindre, surtout que bon, le bac, je l'ai eu hein, ça va même bientôt faire un an. Mais je pense à tous ces malheureux lycéens, qui vont bachoter alors qu'il fait si beau dehors...

Bon courage, serrons nous les coudes, et n'oublions jamais que sous les pavés, c'est la plage!