30 mai 2007

Le réfrigérateur

Le réfrigérateur:

Objet inventé au XXème siècle par des gens qui en avaient assez de boire des bières tièdes. Aujourd'hui composé d'un caisson en plastique (ou en inox, ça dépend) très résistant, tapissé à l'intérieur de matérieaux isolant de la chaleur, il était hier souvent creusé à même la roche, puis matîné de sel.

Son utilisation remonte à il y a fort longtemps, quand la majorité des gens qui surfent sur le web n'existaient pas (ou alors ils sont très très très vieux)

Le réfrigérateur (ou frigo, même si ça se dit pas parce que c'est une marque) est pratique pour conserver toutes sortes d'aliments (ratatouilles, rôti de porc, salade, yaourt périmé depuis des mois...).

Dedans il y a plusieurs clayettes (oui, c'est comme ça que ça s'appelle, c'est monsieur Darty qui l'a dit), et en bac, deux bacs, on peut mettre du fromage ou des légumes dedans. Dans la port, on range le lait, le litre de rouge étoilé, les oeufs, le beurre, moutarde, mayonnaise...Des trucs qui dépassent pas de la porte. Sinon, ça ferme plus.

Il faut faire attention quand on ferme le frigidaire, parce que si en rangeant un aliment (ou un plat cuisiné, ça dépent), on appuit contre le bouton de dégivrage, il se dégivre. C'est fâcheux. Après faut éponger parce que y'a plein d'eau par terre (et c'est pas cool quand on marche en chaussettes).


Utilisation autre qu'alimentaire: stockage de bébés si la partie congélateur est suffisament grande.

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17 mai 2007

Démotivation complete et irréversible (ou pas...)






Aujourd’hui j’ai décidé de me plaindre, parce, nom de dieu, ça fait du bien !
Déjà, pour commencer dès le début, la fatigue m’a atteinte à un point de non retour. Du coup, je geins, je râle, je grogne, en un mot comme en cent, j’exaspère ma gentille famille, encore plus ma reum’ sup’ qui décide de m’envoyer fissa chez l’docteur

« Mais si, vas-y, ça te fera du bien, avant le bac, une petite cure de vitamines » !
Ouais, trop cool.
Bref, comme toutes discussions s’avéraient inutiles, pour me débarrasser, je sors mon traditionnel « oui oui ». Sauf que la mère ne l’entendait pas de la même oreille que moi, pour elle, c’était « oui oui, je vais direct chez l’médecin », elle l’appelle « Ah bah non, le premier rendez vous que je peux vous avoir, c’est le 22 mai. »
« Tant pis Cécile, t’iras quand y’a des consultations libres, sans RDV ». Trop la joie, la dernière fois que j’y suis allée, à 18h j’étais dans la salle d’attente, à 21h, c’était mon tour (sans dec’ hein, j’exagère même pas !).
Comme une grande fille que je suis (ou pas, ça dépend du point de vue duquel on se place) je pris ma pitite voiture rouge, et me voilou en route vers Villemomble sous un temps de chiennasse à laisser 1 km entre la voiture devant moi, parce que vu l’état de mes freins, c’est même pas le moment de songer à s’arrêter brusquement. J’arrive sans encombre (et je bénis le saint des conducteurs, j’connais pas son nom, appelons le René), René m’ayant fait grâce de m’épargner la présence sur l’asphalte de tout les sales cons qui ont le permis.
J’arrive chez l’doc, coup de fil des instances supérieures qui s’inquiètent de savoir si j’ai pas eu d’accidents

« Alors, t’as trouvé, tu t’es pas perdue ? »
« nan m’man, j’me souvenais du ch’min »
« Bon c’est bien. Y’a du monde ? »
« ouep, j’peux même pas m’asseoire… »
Y’a une vingtaine de chaises dans la salle d’attente…
« Bon ben prends ton mal en patience…
(Comme si j’avais le choix…)
Et je sais pas si t’as vu, mais je t’ai mis des princes dans le sac »
Dieu merci, ma mère est une sainte, j’épargnerais à tout le monde mon concerto en gargouillement majeur, interprété par mon bidou.
18h15, 19h, 19h30, 20h…
La salle d’attente commence à se vider, les chiards avec le nez pleins de morves ont dégagés, la pétasse en face de moi qui m’observait genre « p’tain, elle a vraiment des grosses cuisses celle-là » a dégagé de découragement, il ne reste plus que 2-3 p’tits vieux de çi, de là. Mon tour arrive enfin (Aaaaaaaalléluia, aaaaaalléluia, alléluia, alléluia). J’rentre dans le cabinet, inchangé depuis mon premier souvenir chez lui, ce qui remonte à 15 ou 16 ans, mis à part les photos et l’affreux luminaire qui pendouillait misérablement au plafond.
Pouf pouf, 2-3 questions habituelles et hop, on en conclu une fatigue passagère, une p’tite cure de vitamine, et on va te requinquer avant l’Echéance !
Résultat, 1h45 d’attente pour 5min de consultation. Bon c’est pas que j’adore raconter ma vie chez le médecin, mais quand même c’est rageant. J’aurais bien voulu qu’il me trouve un truc (pas trop grave hein), histoire de me faire sécher un ou deux jour. Mais non.
Retour au bercail vers 20h20, rentrage de voiture dans la cours sans enfonçage de porte de garage (ouf), mangeage rapide de vielles pâtes qui traînaient dans le frigo, douchage et hop au dodo !

Le lendemain (mardi donc), on s’est fait un matage collectif (=sortie ciné avec le lycée) au cinoche de Shining de Kubrick, j’me suis chiée dessus (au sens figuré hein). Avant de m’endormir le soir, seule dans mon lit...Je revois sans arrêt la tête de Jack Nicholson quand il vient de défoncer la porte de la salle de bain (scène mythique avec cette fameuse phrase: "Chériiiiie! Je suis rentré"), où sa femme et son fils se sont planqués, à coup de hache. J’revois aussi le gosse, possédé, scander ses "reeeedrum" (murder à l'envers, notez ma perspicacité) avec une voix hyper flippante. Mais quel est l’intérêt pédagogique d’un tel film ? Même si je reconnais que franchement, il est méga bien…

Mercredi : RAS (hormis le bac d’aérobic, trop naze lui aussi)

Bon et puis maintenant, faut que je me motive pour ce p***** de contrôle de maths de 3h demain, que je vais chier puissance 10 (youhou ! Voyez comme je plaisante…)


J'arrête de blasphémer, et j'm'y mets bordel! (Ciel, je recommence...)

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11 mai 2007

44000 Nantes



Ah ! Les joies des études supérieures...
Bon déjà, je sais ce que je veux faire, ça m’évite des questions angoissantes du type « Putain, mais je vais faire quoi l’année prochaine ? (Si j’ai le bac hein !) »
J’ai donc déjà établis ma liste de classe prépa éco voie éco (ça s’appelle CPGE ECE en vrai).
Au départ, j’avais mis :
1) Lycée Monet dans le XIIIème
2) Lycée Rodin toujours dans le XIIIème
3) Lycée Berlioz à Vincennes
4) Lycée Vial à Nantes
5) Lycée Berthelot à St Maurs
Et enfin, la dernière, la prépa de secours, parce qu’on peut pas dire que ça soit un endroit très dynamique au niveau de la vie étudiante…
6) Lycée Mme De Staël à Montluçon, je sens déjà le regard interrogateur des personnes qui se disent « Mais c’est où ce bled ? » Et bien c’est pas très très loin de Clermont Ferrand !Une fois qu’on a choisit les lycées, on ne peut plus revenir dessus, mais on peut encore en changer l’ordre.

Et puis au fur et à mesure des jours, Monet et Rodin descendaient, au profit de Berlioz et Vial. Et hier j’ai pris une grande décision : Vial sera mon choix numéro 1. Voila. Je m’exile...Pour être plus près de chez Papi-Mamie, ne pas subir le stress Parisien, changer (radicalement) d’environnement, avoir mon appart’ pour moi toute seule…Bref, un peu changer de vie quand même ! Et puis Paris, c’est qu’à 2h de Nantes en TGV. Et même qu’un billet preum’s ça coûte 25€ !

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