Tout avait commencé mardi soir. Comme vous le savez, nous sommes les heureux maîtres d'un félin, prénommée Weeket. La merveilleuse bestiole ayant des instints chasseurs caractéristique de l'espèce, a eu la délicieuse idée de nous ramener une souris. L'affaire n'est pas si dramatique, et nous arrive assez souvent. Sauf que cette fois, elle n'a pas eu l'intelligence de tuer le rongeur. Elle rentre dans la maison avec son truc dans la gueule, et le laisse s'échaper. Hurlement de mon frère "Une souriiiiiis!". Ma mère panique et défait la plainte des éléments de cuisine pour tenter de la voir. Pas de souris. Le frère raconte n'importe quoi, l'affaire est close.Mais voila que mercredi soir, un petit cri se fait entendre, genre mulot agonisant. On se regarde, intrigués par le bruit peu commun. Tout à coup, sort de sous le frigo, la souris apeurée (et pas crevée!) qui, sans doute dans une tentative déséspérée de sortir d'ici, tente une perçée vers le salon, en l'occurence sous le canapé. La mère et le frère sont dans tout leurs états. En effet, comment attraper l'animal? La mère déplie le canapé-clic-clac, et l'aperçoit, enfile des gants mapa et essaye de l'attraper.
Pendant ce temps, Weeket qui rompillait sur son pouf, ouvrit vaguement un oeil, curieuse de connaître l'orgine de l'agitation soudaine. La maisonné pense qu'elle va faire quelque chose, qu'elle va se bouger le popotin, qu'elle a très gras, et choper l'intruse! Pensez vous! Le félidé veut sortir! Hors de question!!! Je me jette sur elle et la fourre sous le canapé dans l'espoir qu'elle bouffe une bonne fois pour toute la malheureuse souris.
Et ben non.
Finalement la souris sort de sous le canapé à violent coup de balais, accompagnée par les cris de la famille en délire, et se carapate vers la porte de du salon. C'est là que la cousine de la lionne intervient, elle lui file un méchant coup de patte, et la fait sauter dans tout les sens. L'animal agonisant et assomé ayant toujours quelques réflexes tente de se sauver des griffes du monstre. Peine perdue, le frère armé de plusieurs couches de sopalin, l'emballe proprement et la jette sans ménagement hors de la maison.
Epilogue: le chat se précipite dehors, apeçoit le mulot, et le croque, comme ça, sans cérémonie.Libellés : Mon chat sa vie son oeuvre